Malgré l’élan populaire soulignant notre identité territoriale face à la réorganisation des régions, certaines communes des Pyrénées-Orientales refusent les panneaux «Pays Catalan» à leurs entrées. Pour rétablir ce manquement, mercredi 6 juin, un groupe de militants et de dirigeants de notre force politique a fixé ces panneaux aux entrées de la ville d’Argelès. Stupéfaction, la veille, le maire avait fait retirer l’intégralité des panneaux d’entrée de sa commune, pour empêcher notre action ! Nous avons néanmoins agi positivement contre ce déni d’appartenance culturelle millénaire. Puis, nos membres ont rejoint les abords de la résidence secondaire de la présidente toulousaine Carole Delga, à Port-Argelès, pour rappeler que cette commune n’est pas et ne sera pas en Occitanie.
Argelès, placée sous le joug socialiste, accepte le nom « Occitanie », historiquement erroné, en dépit de l’insulte culturelle qu’il revêt. Notre mouvement soutient les Argelésiennes et Argelésiens humiliés par cette allégeance. En refoulant sa catalanité pour faire plaisir à Toulouse, Argelès souligne le clientélisme régional, basé sur le chantage aux subventions.A l’issue de la la débâcle socialiste promise pour les élections législatives, nous dénoncerons la privation du pouvoir par la caste socialiste 66. Celle-ci tient les réseaux, les emplois réservés et la médiocratie. Sur l’exemple corse, avec toute la patience requise, nous obtiendrons l’assainissement des pratiques et nous rétablirons la transparence, dans l’intérêt des habitants du Pays Catalan et de leur avenir.