Selon l’adage catalan « rectificar és de savis » (rectifier est une preuve de sagesse), il est toujours heureux de quitter un chemin erroné. Sur ce principe, mercredi 14 juin, la municipalité d’Argelès-sur-Mer a enfin apposé aux entrées de la ville les panneaux « Pays Catalan » réclamés par la population. Le 6 juin, notre force politique avait dénoncé l’absence de cette signalétique, signifiant l’effacement de la commune de villégiature de la présidente régionale, Carole Delga. A la tête du combat pour la défense du territoire catalan face à l’Occitanie, nous dénoncions un exemple d’assujettissement public face au chantage aux subventions toulousaines. Aujourd’hui, nous saluons un revirement positif, car Argelès rejoint la grande majorité des villes et villages de notre territoire qui ont décidé de rester fidèles à son identité réelle et profonde. Ce ralliement est important et positif, car le pôle touristique argelésien, majeur depuis plusieurs décennies, est dépositaire de l’image du Pays Catalan. Il intervient un an après l’appel à la résistance, économique et identitaire lancé par Oui au Pays Catalan.
Argelès, qui figurait parmi les rares grandes communes à refuser l’élan de ferveur catalane, a rencontré la raison. Sur le terrain avant, pendant et après les élections, nous continuerons à œuvrer pour que notre terre soit bien identifiée, au travers de l’ensemble de nos communes, afin de véhiculer une image authentique et dynamique.