Le Préfet des Pyrénées-Orientales, Philippe Vignes, a communiqué le 16 octobre l’abandon de l’engagement de l’Etat pour la réalisation de la RN 116 entre Ille-sur-Têt et Prades. Pour mémoire, lorsque les routes ont été transférées au Département, la 116 est restée «nationale» car Paris a promis de l’élargir à 2 X 2 voies. Naïvement, la majorité et l’opposition départementales ont applaudi !
La décision actuelle bénéficie du silence complice de nos députés macronistes. Ainsi, il y a peu, l’ancien premier adjoint de Perpignan, vantait à Marquixanes son influence pour faire aboutir le projet et la déviation tant attendue par les habitants. Ce n’étaient que balivernes. Le constat est terrible, car l’abandon de l’Etat s’ajoute à notre marginalisation par l’Occitanie de Carole Delga.
Dans ce contexte de mépris caractérisé, l’unique solution positive pour notre territoire est l’établissement d’un pouvoir fort à Perpignan. La pente sur laquelle nous glissons annonce notre perdition identitaire et notre déclin économique. Seule une Collectivité territoriale Pays Catalan, dotée des compétences de la Région et du Département, fera profiter les Pyrénées-Orientales de l’argent de l’Etat détourné par Toulouse. Après la RN116 et le TGV Perpignan-Montpellier au profit de Toulouse-Bordeaux, quel sera le prochain abandon ?