Communiqué de presse · Perpignan, 6 octobre 2016
Perpignan ne figure pas parmi les neuf agglomérations françaises qui bénéficieront de nouvelles maisons d’arrêt dans les prochaines années. Le dispositif présenté ce jeudi 6 octobre par le premier ministre, Manuel Valls, élude l’urgence du centre pénitentiaire du Roussillon. En effet, la prison de Mailloles connaît l’ambiance la plus explosive de l’ensemble des établissements de la région dite « Occitanie ». Les syndicats pénitentiaires y soulignent une surpopulation chronique. Promiscuité et violences entre détenus, insécurité endurée par le personnel et porosité avec l’extérieur illustrent sa situation alarmante. Malgré un besoin criant, la politique carcérale de l’Etat se détourne du Pays Catalan.
Après le TGV fantomatique, la cité judiciaire de Perpignan au rabais ou le déclassement de l’aéroport de Perpignan et du port de Port-Vendres, les Pyrénées-Orientales confirment être le parent pauvre de la France métropolitaine. Les partis du système (FN, PS, Les Républicains) vont-ils s’unir pour le bienfait du territoire, en exprimant leurs griefs auprès du ministère de la Justice ? Certainement pas, car les élus du clan préfèrent protéger leurs avantages et choyer leurs clientèles.
Pour porter haut et fort une voix catalane unie, progresser et construire l’avenir, OUI au Pays Catalan (OPC) propose une Collectivité territoriale Unique (CTU), dans le cadre de la République Française. Ce projet de territoire, déconnecté de l’Occitanie, est rendu possible par l’article 72 de la Constitution.