Mercredi 12 juillet, la Région « Occitanie » a validé un soutien gigantesque au port de Port la Nouvelle. L’agrandissement de cette infrastructure, pour 370 millions d’euros, la rendra bien plus performante. Sa compétitivité sera accrue par un nouvel appontement accueillant des navires plus grands et plus nombreux. Un quai pour cargos transportant des charges « vrac et conventionnel » verra le jour. Ces avancées, attendues pour 2021, aggraveront la concurrence entre La Nouvelle et Port-Vendres : auparavant avec Georges Frêche, aujourd’hui avec la Toulousaine Carole Delga, le port du Roussillon reçoit des miettes. Son troisième quai n’existe pas, car l’argent public, fruit de nos impôts, est réservé au Languedoc.
Au nom de l’intérêt général, les 36 millions d’euros nécessaires à l’agrandissement et à l’amélioration du Port de Port-Vendres, soit moins de 10 % de la manne réservée à La Nouvelle, devraient affluer naturellement. Le site du Roussillon, qui ne traite que deux bateaux par semaine, pourrait en gérer jusqu’à cinq et faire transiter 500.000 tonnes de marchandises par an. Mais la Région n’agit pas. Oui au Pays Catalan, force politique entièrement dévouée au territoire et à ses habitants, dénonce la préférence languedocienne exercée par Toulouse. Le centralisme régional, au profit de la capitale, condamne l’avenir des Pyrénées-Orientales. Nous dénonçons la marginalisation publique du port de Port-Vendres, au sein d’un bassin d’emploi cruellement touché par le chômage, à hauteur de 15,3 % des actifs.
Source : « Taux de chômage localisés au 1er trimestre 2017, bassin de Céret, publié le 7 juillet 2017 », Direccte (Direction régionale des entreprise, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi).
http://occitanie.direccte.gouv.fr/sites/occitanie.direccte.gouv.fr/IMG/pdf/tc2017t1_note.pdf