Le nom de région «Occitanie-Pays Catalan» a été rejeté par le Conseil d’Etat, mercredi 28 décembre. Cette instance ne transmettra pas au Conseil constitutionnel le «recours citoyen» diligenté par l’ancienne députée des Pyrénées-Orientales Renée Soum, qui refuse le nom «Occitanie», étranger à notre territoire. Nous constatons que le Conseil d’Etat, avec la complicité de la majorité socialiste régionale dirigée par Carole Delga, reste sourd à la mobilisation de la rue, du Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales et de certains de nos parlementaires. Dans ce contexte de démocratie malade, nous saluons les élus restés debout face à leur parti. Ayant ouvert les yeux, ils doivent nous rejoindre, car le traitement que nous réserve la République exige l’union.
Notre formation politique est née du mouvement populaire pour l’avenir de notre département, au printemps 2016. Conscients depuis l’origine que le nom «Occitanie-Pays Catalan» est une impasse, nous défendons un statut propre à notre territoire départemental. Une Collectivité Territoriale Unique (CTU), prévue par l’article 72 de la Constitution, est la solution concrète au malaise identitaire, économique et social des Pyrénées-Orientales.
Notre département n’est pas occitan, contrairement aux douze autres qui composent la nouvelle région. Non, le Pays Catalan, doté de 1000 ans d’Histoire, ouvert au monde, tolérant et entreprenant, ne mérite pas d’être effacé par les bureaucrates. L’utopie «Occitanie-Pays Catalan» étant évacuée, resserrons les rangs. Formulons une voix catalane, unique et consensuelle, de droite, du centre et de gauche, car notre département disparaîtra à l’horizon 2019 dans le cadre de la réforme de l’Etat. Ensemble, transformons-le en CTU, comme le Grand Lyon et la Corse. Sans cela, les Catalans de France disparaîtront à leur tour.