Le chômage s’élève actuellement à 15,4 % dans les Pyrénées-Orientales, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), Pôle emploi et la Direction Régionale des Entreprises (DIRECCTE). Le bassin de Céret (de Prats de Mollo à Cerbère) présente un record explosif de 16,1 %, digne de la Croatie et de Chypre ! Mais l’« Occitanie » limite son chômage à 11,6 % et Toulouse à 9,80 %, après une baisse, d’après les mêmes sources. La capitale régionale profite de son centralisme encouragé par l’Etat, en aspirant la main d’œuvre des territoires moins favorisés, comme le nôtre. En contrepartie, le Pays Catalan reçoit des populations attirées par le soleil. Dans notre territoire «la courbe du chômage est liée au tourisme», selon le journal Le Monde du 24 mars 2017, qui souligne un «chômage silencieux, sans plan social ni pneus brûlés».
UNE ASSEMBLÉE CATALANE POUR DÉCIDER À PERPIGNAN
Oui au Pays Catalan, force politique au service du bien-être des habitants des Pyrénées-Orientales, constate que la montée du chômage laisse de marbre les candidats aux élections. Leurs partis jacobins limitent leur pensée aux oppositions droite-gauche et mondialisation-nation. Ils ignorent la précarité territoriale qui alimente les extrêmes, car les pouvoirs centraux sont devenus myopes. L’alternative que nous incarnons dénonce avec force la France des métropoles, comme Montpellier et Toulouse, qui singent Paris en aspirant l‘énergie et les cerveaux des territoires. Pour résorber cette centralisation provinciale, une Collectivité Territoriale Unique (CTU), dotée d’une Assemblée catalane, permettra de décider à Perpignan, comme le Grand Lyon, la Corse et Toulouse. Ce projet est le pivot de notre programme, intégralement orienté vers le progrès des Pyrénées-Orientales.
Source Insee : https://goo.gl/mm8Fxh