Le département des Pyrénées-Orientales a reçu une douche froide du Président Macron, samedi 1er juillet : la ligne TGV Perpignan-Montpellier ne verra pas le jour, car l’Etat préfère le Grand Paris Express, proche de 25 milliards d’euros, et la ligne Paris-Rennes-Bordeaux, pour 15 milliards d’euros. Pourtant, la ligne Roussillon-Languedoc ne coûterait que le tiers, financé pour moitié par l’Union européenne ! Les études préalables organisées ces dernières années autour de Perpignan étaient donc des diversions administratives.
Face à de nouveau revers pour les Pyrénées-Orientales, nous dénonçons la préférence de tous les gouvernements pour la moitié Nord du territoire national. Nous constatons l’impuissance de Carole Delga, présidente de la région Occitanie, qui brille par ses actes de communication. S’il est démontré que les lignes TGV développent l’économie des régions, . Comble du mépris, l’Etat annonce pour 2018 une « loi des mobilités » préparant les grands projets français, dont nous serons manifestement exclus. Dans ces conditions, la ligne TGV Perpignan-Barcelone, lancée en 2013, est le seul salut ferroviaire de notre territoire. Nous exigeons pour cet axe des horaires pratiques, un cadencement des trains plus important et des tarifs enfin accessibles.