Le 1er juin, 2017, à Perpignan, la formation Union Populaire Républicaine (UPR), nous décrivait honteusement par voie de presse : « Le discours policé et ouvert du mouvement, n’était qu’un leurre, camouflant une haine de la France, non dissimulée ». Ce mensonge éhonté est inspiré d’une phrase gravement extirpée de son contexte, tirée d’un réseau social.
Notre force politique condamne cette provocation. Indéfectiblement républicains, nous estimons que la France retrouvera son dynamisme en assumant enfin ses nuances internes, dont les Catalans font partie. N’en déplaise à ceux qui veulent uniformiser sous prétexte d’Egalité, être français et être catalan constitue une double notion d’avenir. Notre capital identitaire fait des jaloux, car nous sommes aussi européens, ce qui nous permet d’intégrer les nouveaux venus et de regarder sereinement l’avenir.
L’UPR, agitateur groupusculaire sur le web, est présidée par François Asselineau, ancien des mouvances Pasqua et Tiberi, deux sinistres profils qui ont sali l’honneur de la République. L’homme qui voit des complots partout, ennemi déclaré des Catalans, est représenté chez nous par de courageux individus masqués, ennemis de la décentralisation. Nous n’avons aucune leçon à recevoir des titulaires de 0,92% des voix à la présidentielle, que nous invitons à respecter la probité intellectuelle, chère à notre esprit universel.