La préparation des élections législatives des 11 et 18 juin offre un triste spectacle dans les Pyrénées-Orientales. En effet, la course a débuté, sans programmes ! « Je veux 5000 euros par mois et de bons avantages » semble être la stratégie des prétendants, qui recevront ultérieurement le prêt-à-penser parisien indiquant quoi dire, quoi opiner, quoi promettre. Ils visent un vulgaire partage du gâteau et méprisent nos problématiques : record national de chômage à 16 %, perspectives économiques floues, menace identitaire. Ces candidats du système, y compris ceux qui le dénoncent, ne décident de rien. Infantilisés par leurs appareils politiques, ils espèrent un siège parmi les 577 d’une Assemblée nationale bien trop grande pour être efficace. Ils participent, parfois involontairement, à la casse territoriale qui vise le Pays Catalan depuis des décennies, car le centralisme nous réduit au soleil et à la plage.
Oui au Pays Catalan (OPC), force politique alternative, sillonne les Pyrénées-Orientales hors élections, pour connaître les souffrances et les désirs des gens d’ici, de toutes origines. Notre légitimité est ainsi supérieure à celle des partis centralisés. Partisans d’une République des territoires, enracinés, nous proposons des solutions optimistes, à consulter sur notre site Internet Ouiaupayscatalan.com. Aux élections législatives, nous présenterons des femmes et des hommes capables de devenir député(e)s, pour le territoire, pas pour leur profit. Les parlementaires d’OPC n’iront pas se soumettre aux puissances occultes qui dirigent les partis nationaux. Ils auront pour mission de redresser le Pays Catalan et de lutter contre l’affreuse perspective de devenir occitans.