2016 a connu le refus massif de l’Occitanie et le réveil catalan. 2017 est l’occasion de transformer cet élan en choix d’avenir et d’alternative pour les Pyrénées-Orientales. Ici, les pouvoirs traditionnels ont failli et mis en danger l’avenir collectif de notre territoire. Le diktat de l’Occitanie a été orchestré par les socialistes, depuis Toulouse, avec l’assentiment honteux des relais perpignanais et la complicité des grands appareils traditionnels. Or, nos habitants ont compris le jeu politique archaïque qui mène à la liquidation de notre territoire.
La gauche clientéliste aux affaires depuis 20 ans, cette gauche qui avait tenté d’imposer la Septimanie, brade systématiquement les intérêts du territoire. Mais l’opposition de droite est totalement incapable de s’opposer au pouvoir socialiste défaillant. Sans ambition collective ni combativité, cette droite passive a démontré qu’elle n’est pas l’alternative attendue. Pour sa part, le Front National de Louis Aliot, absent au sujet de l’Occitanie, a prouvé son aversion pour les questions qui touchent aux intérêts vitaux de notre territoire et de nos gens : éloigné du terrain, ils ne penche que pour les thèmes parisiens. Au niveau national, les déchirement des trois branches politiques citées souligne la fin d’un système et le plongeon vers l’inconnu. Quant aux nouvelles tendances, leurs liens avec l’oligarchie politique et financière ne laissent aucune chance à l’innovation.
Notre population a donc l’occasion de voter utile, pour exprimer le rejet des appareils responsables du déclin, qui ont failli et déçu, mais aussi pour relancer fortement le Pays Catalan. Aux élections législatives de juin, les candidats de Oui Au Pays Catalan (OPC) porteront vigoureusement un projet alternatif au délitement et à la disparition programmée par les partis traditionnels. Ce scrutin marquera le début de la reprise en main de notre territoire par ses citoyens.