La population des Pyrénées-Orientales a augmenté de 4 % depuis 2011, selon les données délivrées par l’Insee le 1er janvier 2017. Le Pays Catalan rassemble ainsi 466 000 âmes au 1er janvier 2017, soit 4017 personnes supplémentaires par an depuis 1968. La Métropole Perpignan Méditerranée (320 000 habitants) et la ville de Perpignan (120 600 habitants) sont en première ligne. Ces chiffres incitent le politiquement correct à parler d’«attractivité territoriale». Mais en réalité, le solde migratoire complique le défi identitaire, car les arrivants sont mal intégrés. Ce dysfonctionnement démographique fait émerger une société impersonnelle, hors-sol, dans laquelle la consommation remplace le rapport humain. A terme, notre territoire millénaire sera défiguré.
Oui au Pays Catalan (OPC) salue l’accueil des «nouveaux Catalans» proposé par le Conseil départemental et certaines communes. Mais ces mécanismes d’intégration à minima sont dérisoires face aux défis sociétaux. Pour préserver notre authenticité et nos valeurs, il nous faut dépasser le folklore muscat-rousquilles. A cet effet, nous défendons un mix identitaire incluant nos repères culturels, notre gastronomie et nos traditions. Favorisons la langue catalane, pour partager une vision du monde spécifique, universelle comme la francophonie.
Un solide dispositif d’intégration, financé par l’ensemble des collectivités territoriales, est devenu indispensable pour résoudre la problématique démographique. Sans ce puissant outil public, les arrivants seront de perpétuels touristes. Au mieux, ils consommeront le Pays Catalan comme un vulgaire produit de «marketing territorial». Est-ce l’avenir que nous souhaitons ?
OPC est l’alternative aux partis du système, téléguidés depuis Paris, qui ont enfoncé notre territoire économiquement et culturellement. A ce titre, nous suggérons des solutions issues du terrain, pour honorer les enjeux territoriaux.